PLAN MATHS-Français : et si la CGT avait raison ?
Plan français, plan maths… Et si la Cgt Educ 83 avait raison ?
Mercredi 6 Octobre 2021, lors du Comité Technique Académique, nous avons demandé au Recteur, de se positionner sur le caractère obligatoire des formations dites « plan français et plan maths ».
Et voici sa réponse: « Sur les plans, je veux vous dire que j’ai rappelé l’esprit, en comité de pilotage, sur ce qui nous anime et sur le fait qu’il ne faut pas de prescription mais un esprit collaboratif et de transversalité dans le cadre d’un échange inter-école ou inter-circo. Ces échanges ne doivent pas faire l’objet de prescription verticale, j’insiste. Être vigilant sur cela. »
Une fois de plus, nous déplorons le manque de clarté, le manque de prise de position claire et tranchée.
Néanmoins, au vu de ces propos, si le doute demeure quant au caractère obligatoire de ces formations, nul doute sur la demande faite aux IEN et leurs équipes de circonscription : « des échanges » dans « un esprit collaboratif ». Histoire d’enfoncer le clou encore davantage, M. le Recteur insiste sur la non « prescription » en y ajoutant le terme « vertical » la seconde fois…
Chers collègues, vous qui travaillez les inférences dans vos classes… Ou comment faire usage de l’implicite.... Selon le dictionnaire, une prescription est un ordre formel et détaillé énumérant ce qu’il faut faire. Il conviendrait donc, qu’il ne soit pas état de « travail supplémentaire ou tâche obligatoire à effectuer », comme cela pourrait être pratiqué, ici et là. Si ces échanges ne doivent pas faire l’objet de prescription verticale, quelle(s) obligation(s) s’impose(nt) alors aux collègues, si ce n’est celle d’échanger sur une problématique choisie par la constellation elle-même ?
Vous êtes donc libres de faire fonctionner ou non cette constellation, sans subir d’injonction.
A la Cgt Educ’action 83, nous restons persuadés que pour collaborer, il faut être volontaire et que cela s’inscrit dans une démarche personnelle. Nous alertons, sur le fait que ces formations, ne doivent pas aboutir à des séances « modèles » applicables dans chaque classe, comme le souhaiterait le Ministère. Nous réaffirmons notre liberté pédagogique et refusons que l’enseignant ne devienne qu’un simple exécutant