1000 communes contre les rythmes
La réforme des rythmes scolaires ne passe toujours pas auprès des enseignants pas plus qu'auprès des élus locaux, ainsi des Maires, de toutes tendances politiques , s'organisent en collectif, font voter des motions ou des délibérations en conseil municipal pour ne pas appliquer la réforme en 2014 voire pas du tout, demandent la réécriture du décret voire l'abrogation, écrivent au Ministre et envisagent même de saisir le Conseil d'Etat !
A l'heure actuelle ce sont près de 1000 Communes qui refusent la réforme ( voir la liste ici ) .
Ces élus reprennent ce que nous n'avons cessé de dénoncer depuis la mise en oeuvre de cette réforme, voici par exemple ce qu'écrit le comité des élus locaux pour l'unité pour le retrait de la réforme des rythmes scolaires:
"La nouvelle organisation des rythmes scolaires prévoit la mise en place d’un projet éducatif territorial, différent d’une commune à l’autre, d’une collectivité à l’autre. Cette « territorialisation » crée une inégalité entre les élèves, selon que les communes seront riches ou pauvres, ouvre la voie à une école à plusieurs vitesses, et elle remet en cause :
- la séparation enseignement et périscolaire
- le caractère national de l’école publique
- le principe fondamental d’égalité devant l’instruction
- le principe de gratuité.
Nous pensons qu’il ne revient pas aux élus locaux de se substituer à l’État ni à l’Éducation nationale, ni de placer les enseignants sous leur tutelle."
C'est en effet le statut même de l'éducation nationale qui est menacé et bien entendu le statut des fonctionnaires.
D'ailleurs, Mme George Pau-Langevin, ministre déléguée auprès du ministre de l'éducation nationale, chargée de la réussite éducative n'hésite pas à dire que les emplois d'avenir professeurs peuvent être recrutés directement par les Communes pour le périscolaire !
Il nous faut donc appuyer les démarches de ces élus locaux en restant plus que jamais mobilisés et en partcipant nombreux au prochaines journées d'actions comme celle du 06 Février .