le MEN se trompe de direction
Dans le cadre des discussions au niveau du ministère, les groupes de travaux réunis ont-ils vraiment pris la mesure de la tâche quotidienne que les directrices et directeurs effectuent sans compter le temps passé et l’énergie déployée ?
Quelques intentions et peu de moyens donnés…En début de synthèse (reçue dans les écoles le 12 décembre) par le ministère, deux axes sont mis en relief comme missions de la direction d’école :
-le pilotage pédagogique,
-l’exercice d’une véritable responsabilité.
Pour cela, il est proposé de rédiger et d’utiliser « un référentiel-métier comme outil »,il en va de même pour un guide juridique…Diriger une école ne se borne pas à l’application de recette. Tout cela ne coûte rien ou si peu…La simplification des tâches administratives passera-t-elle une énième fois par le «remplissage» de nouveaux tableaux qui nous seront présentés comme précédemment pour nous simplifier la tâche ?
Toutes les directrices et directeurs, qui ont rempli consciencieusement les tableaux de bord des écoles les ont vu disparaître des écrans, faudra t-il tout ressaisir sous une autre forme…
Et le temps n’est pas extensible, alors passer du temps pour les élèves, rencontrer les familles, animer nos conseils, rencontrer nos partenaires mais pas le gaspiller…
Pour l’instant, la formation dispensée au niveau départemental en circonscription se réduit souvent à de l’information rapide.
Seules avancées de ces groupes de réflexions…
-exemptions de l’APC pour les directeurs et directrices
jusqu’à 2 classes: 6h
de 3 à 4 classes: 18h
de 5 classes et plus: 36h
-la part variable de l’ISS sera revue
de 1 à 3 classes: augmenta3on de 200€/an (16,66€/Mois)
pour 4 classes: augmenta3on de 400€/an (33,33€/mois)
de 5 à 9 classes: augmenta3on de 100€/an (8,33€/mois)
10 classes et plus (pas d’augmentation)
-projet de Grade à accès fonctionnel (GRAF), qui est un outil de division.
Donner du temps de décharge donc créer des postes est un des leviers pour faire en sorte que les directrices et directeurs soient plus disponibles pour leurs élèves et tous les autres acteurs de l’école, les dernières propositions en matière d’augmentation de décharges ne toucheront pas toutes les écoles et sont très décevantes par rapport aux nécessités réelles.