Et maintenant si on changeait vraiment!

• Réforme des rythmes et dégradation des conditions de travail pour tous.

• Risque de plus en plus important de voir une territorialisation de l’école.

• Abrogation des décrets de 1950 et dérégulation de nos statuts, avec le risque d’annualisation du temps de travail pour tous les collègues depuis que les maxima de services ont volé en éclat au printemps dernier.

• Pertes de salaires et de pouvoir d’achat (Depuis 2000, notre perte de pouvoir d'achat s'élève à 15 % de notre salaire, soit 254 € par mois à l'entrée dans le métier, 343 € au 7^ème échelon de la classe normale, 457 € au dernier échelon et 543 € pour celui de la hors-classe. Et le gouvernement compte maintenir le gel du point d’indice jusqu’en 2017 !)

• Un mouvement de plus en plus sclérosé avec dans le département 100 postes bloqués et des T10 qui n'obtiennent toujours pas de poste fixe!

• Des créations de postes a minima ( 31 créations pour tout le Var par rapport à l’an dernier – autant dire qu’on est loin des annonces gouvernementales)

• Des effectifs par classe qui deviennent insupportables dans bon nombre de circonscriptions!

• Des stagiaires qui subissent une pression terrible de la part de l’administration, à qui l’on demande de refaire un  master 2, que l’on n’hésite pas à menacer pour cela. C’est sans doute ça l’entrée dans le métier!

• Des IEN qui dans plusieurs circonscriptions n’hésitent pas à empiéter sur les droits syndicaux des collègues au mépris de la loi.

• Des travailleurs précaires (AVS, EVS ...), taillables et corvéables à merci, par l’administration qui n’hésite pas à s’en débarrasser lorsqu’ils seraient en passe d’être titularisés

Ce constat pour le moins négatif tous le monde le connaît, encore faut-il le mettre en balance avec le fait que depuis de nombreuses années dans notre département seuls deux syndicats siégent dans  les instances paritaires (CAPD).

Lors des dernières élections par exemple  le premier a obtenu 12 sièges et  l’autre 8 …!

Pléthore d’élus qui ne siègent quasiment jamais tous en CAPD,

et surtout un si grand nombre d’élus pour quoi faire ?

Sur les sujets précédemment cités et sur bien d’autres qu’ont-ils véritablement obtenu ?

En outre et cela renforce encore plus cette hégémonie : ce sont deux syndicats dont les positions sont si proches qu’il faut être très fort pour les distinguer et dont les pratiques de co-gestion avec l'administration ont montré leurs limites…

Deux syndicats qui lors des dernières élections n’ont pu maintenir leur position  que parce qu’il y a eu 60% d’abstentions dans le département!

Face à cela la CGT s'impose comme la seule alternative crédible aux syndicats majoritaires et co-gestionnaires.

Alors cette fois ne vous laissez pas voler votre voix.

du 27 Novembre au 04 décembre,

votez pour un syndicalisme d’action, votez CGT Educ’action

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