rentrée des classes

Vincent Peillon nous avait affirmé, l'an passé, que la rentrée 2012 n'était pas la sienne mais celle de son prédécesseur, donc pas très bonne, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir à la rentrée 2013...

C'est bon, on a vu ! Dire que c'est pire que sous Darcos ou Chatel serait faux... Reste que le bilan n'est pas fameux..
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Après « une réforme » des rythmes scolaires bâclée et passée en force, faite au rabais, avec une détérioration des 30 à 40 % des activités périscolaires, faite malgré une large opposition des personnels et des parents, vient l'annonce en août de la création « d'un métier d'AVS pour une école » qui a rencontré une opposition d'une majorité des personnels, et qui se fait au rabais pour la « qualité » des activités péri-scolaires avec un taux d'encadrement qui s'est détérioré de 30 à 40 %, vient un plan sur la création « d'un métier d'AVS pour une  école inclusive... ». Ce métier reposerait sur un diplôme (ce qui est une bonne chose) mais après une formation de seulement 120h (même pas 1 mois), et aboutirait, après 6 ans de CDD, à la transformation en CDI sans réelle garantie de conserver son emploi, pour un travail à temps partiel imposé payé environ 75 % du SMIC. Bonjour les perspectives pour les personnels. Cerise sur le gâteau, ce dispositif, exclut en plus une immense majorité des salarié-es en place actuellement.

Quant à la énième réforme des retraites, elle va se faire, une fois de plus sur le dos des salarié-es... en nous refaisant le coup de la pénibilité et du rallongement du nombre d'années de cotisations pour bénéficier d'une retraite complète augmentant de fait la décote.

Les raisons de résister sont donc bien là, et avec elles les raisons de renforcer le syndicalisme
interprofessionnel de la CGT qui refuse la division des salarié-es, précaires et retraité-e-s et qui s'oppose à la cogestion d'une crise qui n'est pas la nôtre...