Egalité professionnelle femmes hommes
Dans la Fonction publique comme dans le secteur privé, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ainsi que la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles et agissements sexistes constituent des enjeux majeurs pour la CGT.
Un nouveau protocole égalité professionnelle femmes hommes dans la fonction publique est en cours de discussion au Ministére.
Le 10 septembre, Olivier Dussopt a ouvert la négociation, suivi de 3 autres réunions. À maintes reprises, la CGT a dû insister pour avoir un cadre sérieux pour cette négociation. En effet nous ne sommes pas dupes, cette négociation s’ouvre dans un contexte sans précédent, d’attaques ouvertes envers le statut général des fonctionnaires avec le chantier « refonte du contrat social ».
Suite aux négociations 5 axes ont finalement été retenus dans le protocole : • Renforcer la gouvernance des politiques d’égalité ; • Créer les conditions d’égal accès aux métiers et aux responsabilités professionnelles ; • Supprimer les situations d’écart de rémunération et de déroulement de carrière ; • Mieux accompagner les situations de grossesse, la parentalité et l’articulation des temps de vie professionnelle et personnelle ; • Renforcer la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, le harcèlement, et les agissements sexistes.
Grace à l'action de la CGT des avancées ont été obtenues :
• Des sanctions pour les employeurs qui ne mettraient pas en place les plans d’action (action 1.1)
• Étude de cohorte visant à comparer et analyser les trajectoires et parcours professionnels des femmes et des hommes (action 1.4)
• Mise en place d’un fonds dédié à la mise en œuvre des plans d’action, alimenté par les pénalités versées par les employeurs (action 1.7)
• Obligation pour les collectivités de plus de 40 000 habitants (80 000 aujourd’hui) d’atteindre un taux de 40 % de femmes pour les primo-nominations pour cadres supérieurs et dirigeants (action 2.3)
• Assimilation de 5 ans en congé familial à du service effectif (action 3.4)
• Disponibilité de droit pour élever un enfant jusqu’aux 12 ans, au lieu de 8 ans (action 3.4)
• Création d’une autorisation spéciale d’absence pour conjoint-e pour les actes médicaux liés à la grossesse, dans le cas aussi de la PMA (action 4.1)
• Suppression du jour de carence pour les femmes enceintes (action 4.2)
• Création de 1000 places de crèches supplémentaires pour le versant de l’Etat (action 4.7)
• Mise en place d’un.e référent.e formé.e sur les violences sexistes et sexuelles avec du temps dédié (action 5.2)