Mobilisons-nous pour nos salaires et nos pensions
Le mouvement des « gilets jaunes » est révélateur d’une colère sociale. Si l’augmentation des taxes sur les carburants a été le catalyseur de cette mobilisation, dans leur grande diversité, les participant·es ont surtout exprimé leur ras-le-bol de l’austérité, des salaires qui n’augmentent pas et des difficultés à boucler les fins de mois, de la précarité, de l’affaiblissement voire la disparition des services publics.
Ce mouvement incarne une colère, celle de se sentir méprisé par un pouvoir qui donne aux plus riches, la supression de l’ISF en étant le symbole le plus flagrant, et grignote le pouvoir d’achat de la grande majorité de la population. Alors que les dividendes versés aux actionnaires flambent, le point d’indice reste gelé dans la fonction publique, les salaires stagnent et la précarité se dévelope. Et comme si cette politique injuste ne suffisait pas, le pouvoir se permet d’insulter, aux détours de petites phrases, « ceux qui ne sont rien » ou feraient mieux « de se payer un costume » !
Pour la FERC-CGT, il ne peut y avoir de transition écologique sans justice sociale. Dans l’éducation, la recherche et la culture, c’est le moment de se mobiliser. Après le blocage des routes, maintenant il faut préparer le blocage par la grève des entreprises et des services publics, pour l’augmentation des salaires et des pensions !
La FERC-CGT appelle les salarié·es et les privé·es d’emploi à se saisir de cette mobilisation.
C’est le moment de se mobiliser pour :
- une imposition juste (supression de la CSG et de la TVA, des exonérations et aides fiscales aux entreprises, comme le CICE donné à Total alors qu’il est le plus gros pollueur) ;
- une augmentation immédiate de 400 euros pour toutes et tous et l’augmentation du point d’indice ;
- une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
- le dévelopement du service public de proximité ;
- la défense des systèmes de retraites et l’augmentation des pensions.