Les copies numériques : une aberration pour la planète et ….. pour nos yeux.
Les copies numériques : une aberration pour la planète et ….. pour nos yeux.
En cette période de correction du baccalauréat, nombreux sont les enseignants qui vont devoir corriger, durant de longues heures, des copies numérisées. C’est peu de dire que ce procédé est loin d’avoir fait l’unanimité en salle des professeurs.
Avec la dématérialisation des copies il n’est plus possible de voir une copie dans sa globalité, de les comparer ou encore de les classer ce qui va complexifier les corrections et rendre la tâche encore plus chronophage.
Durant les corrections la charge mentale est énorme avec l’obligation de corriger un nombre important de copies en peu de temps. En période ordinaire, nous constatons que de plus en plus de collègues souffrent de fatigue oculaire induite par un nombre d’heures important devant les écrans. Phénomène accentué par la période que nous venons de traverser. Que va t il en être avec plus de 140 copies dématérialisées à corriger en seulement 10jours (week-end compris) ?
La seule solution proposée par l’administration, consistant à imprimer les copies, est une aberration écologique : imprimer des copies qui existent déjà en format papier (sans parler de la dépense énergétique, de l’encre utilisée et du temps perdu). Solution d’autant plus inefficace que les annotations des correcteurs devront être reportées sur la copie numérique.
En même temps notre ministère n’est pas à une aberration près !
La CGT éduc’action a déjà dénoncé ce mode de correction et le fera encore.