Face au rouleau compresseur du Gouvernement agir ensemble.
L'Education Nationale n'échappe pas au rouleau compresseur de ce gouvernement inique, fossoyeur de la fonction publique et des fonctionnaires.
Dans les Lycées (généraux, technologiques et professionnels) se profile une réforme qui met à mal les enseignements et la notion même de diplôme national.
En LP cette réforme est inacceptable parce qu'intenable dans les établissements : elle conduit à moins d'école pour les élèves, à une réduction des heures d’enseignement disciplinaires, à des difficultés qui vont s'amplifier à cause des dispositifs imposés comme la co-intervention, à une dé-spécialisation professionnelle des formations avec les familles de métiers. Elle va tout simplement entraver la réussite des jeunes dans leurs poursuites d'études et dans leur insertion professionnelle.
En LGT: de nombreux enseignements seront moins proposés dans les lycées ruraux et périphériques (notamment les spécialités et options artistique et les langues anciennes et vivantes). Il y aura des classes et des groupes de spécialité surchargés. Il y aura une mise en œuvre de la réforme différente d’un établissement à l’autre : choix des spécialités laissés aux élèves, trinômes de spécialités imposés, seuils d’ouverture différents d’une académie à l’autre.
Le 1er degré n'est pas en reste avec le regroupement d'écoles avec le collège de secteur pour former des EPSV (établissements publics des savoirs fondamentaux) ou Écoles du Socle. Ces futurs supers établissements seront créés après demande des pouvoirs publics locaux, avec un avis consultatif de la communauté éducative (aux contours très flous). Cette décision -inacceptable pour la CGT Educ'Action- ancre davantage le démantèlement du Service public d’Éducation avec un nouveau transfert des prérogatives du ministère de l’Éducation nationale vers les collectivités territoriales. Et surtout, elle permettra la suppression de milliers de postes de directeurs-trices, de personnels administratifs et de santé/social et dérégulera réellement les liens de terrain existants.
Et M. le sinistre Blanquer d'invoquer « l'Ecole de la confiance » !
La CGT Educ'Action ne laissera pas faire : des réflexions, des rencontres, des actions avec les parents et les élèves sont menées sur tout le département. D'autre part nous nous inscrivons dans une démarche inter-professionnelle et nous nous mobiliserons avec les autres professions à chaque journée confédérale.