Sécurité Sociale: Toutes et tous Franchisé·es
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025 présenté mi-octobre avec celui du budget de l’État, vise à réduire les dépenses de santé et reporte la revalorisation des pensions de retraite. Des mesures qui vont impacter le quotidien des ménages et creuser les inégalités.
Un déficit creusé par des recettes insuffisantes…
Le gouvernement estime le déficit de la Sécurité sociale en 2024 à 18 milliards d’euros, chiffre largement supérieur aux prévisions initiales. Cette situation est avant tout un problème de recettes et notamment en raison d’une croissance des salaires dans le secteur privé moins dynamique que prévue et des recettes fiscales inférieures aux estimations.
… mais le gouvernement fait le choix de baisser les recettes !
Pour réduire le déficit, le gouvernement envisage une série de mesures dont l’impact sur les Français·ses risque d’être considérable :
Mesure qui nuit à toutes et tous (salarié·d du Public et du Privé, Retraité·es et bien d'autres 4 milliards d’économies pour la banche maladie
Ainsi, le taux de prise en charge des consultations médicales par l’Assurance Maladie devrait diminuer de 70 à 65 % alors que leur montant va augmenter (passant de 26,5 à 30 € pour une consultation). Cela représenterait 1,1 milliard d’euros d’économie au détriment des malades qui verront une hausse médiane de 8 % sur les contrats des complémentaires. De même, le montant des indemnités journalières de la Sécurité sociale va baisser. Idem pour le médicaments
D’autres mesures de réduction drastique des dépenses sont proposées, augmentant, de fait, la part des frais médicaux à la charge du patient. Par exemple, les économies sur les médicaments et dispositifs médicaux seraient de l’ordre de 1,2 milliard.