situation TZR et non titulaires


13 000 -1000 = 12000 suppressions de postes pour cette rentrée 2012, compte tenu de cet état de fait et, sans parler des suppressions les années précédentes, on retrouve donc dans le Var en ce début d'année les conséquences collatérales de cette hémorragie, à savoir: des collègues nommés loin de leur domicile (mouvement intra bloqué), dans certaines disciplines de nombreux titulaires contraints à être TZR et à y rester faute de postes, avec pour certains une affectation sur des zones de remplacement très étendue ou loin de leur domicile.

Fin août, la politique du rectorat a été de mettre les TZR qui sont sur des afa (affectation année) sur des quotités horaires d'au moins 16h dans un même EPLE ou de coupler des BMP sur 2 EPLE au risque de dégrader les conditions de travail des personnels (EDT, multiplication des niveaux). Dans certaines disciplines, comme en maths, il n'y pas suffisament de TZR.

Par un effet de dominos la situation des non titulaires s'en trouve d'autant dégradée. Les non titulaires en CDI sont eux affectés sur des services ne dépassant pas 15h. Les non titulaires en CDD sont affectés au fur et à mesure sur des « petits BMP » et là encore sur plusieurs EPLE.

Mais cela n'est pas propre au 83 Lire le tract national de la cgt educ'action à propos de la rentrée des non titulaires

et l'article de Libération dénonçant le fait que "50 % des profs contractuels en lettres et histoire n'ont pas de poste" en cette rentrée