Heure de Première Chaire
Comme chaque année, en période de rentrée nous constatons ici et là que des chefs d'établissement (ou même des rectorats dans certaines académies ) tentent de spolier des collègues de l'heure de première chaire à laquelle ils ont droit.
Un petit rappel semble donc nécessaire:
Pour avoir l'heure de chaire il faut effectuer 6 heures d'enseignement dans des classes à examen, c'est-à-dire 1ère et terminale , qu'il y ait ou pas un examen dans la discipline concernée (les maths en 1èreS comptent ; les SES en 1ère ES comptent ; etc). Précisons que l'ECJS et les TPE sont bien des enseignements.
-pour le décompte des 6 heures, on se base sur l'horaire élève. Si on a 6h professeur pour 5h élève en 1ère, on ne compte que 5h. Autrement dit les "Travaux Dirigés" ne comptent qu'une fois. Idem en classe de terminale.
-les heures données dans des sections parallèles ne comptent qu'une fois. Des sections sont parallèles, pour telle discipline, si dans ces deux (ou +) sections, les programmes et les horaires sont identiques, ET si les coefficients relatifs au bac sont identiques. En conclusion , à part l'EPS, aucune discipline n'est concernée, même avec le tronc commun de
1ère, qui justement met l'Histoire Géographie, le Français et les Langues Vivantes au même horaire et même programme... mais jamais au même coefficient relatif!
Les textes de référence sont bien sur le décret 50-581 du 25 mai 1950 mais comme il est un peu ardu à utiliser il vaut mieux lui préférer la circulaire du 1er décembre 1950 .
Certains chefs d'établissement tentent de ressortir le décret 2007-187 du 12/2/2007 pour ne pas compter les heures de première s'il n'y a pas d'examen dans la discipline à la fin de la première. C'est le décret Robien, mais il a été abrogé par le décret 2007-1295 du 31 aout 2007.
Apparemment certains rectorats prétendent que la circulaire du 1er décembre 1950 a été abrogée par la circulaire du 6 avril 2007. Mais c'est faux... (cette circulaire du 06 avril 2007 a été annulée "de fait", même si jamais officiellement, par l'abrogation du décret Robien qu'elle venait compléter).
Pour toute information complémentaire ou pour solliciter notre intervention :
Téléphone : 06 59 95 68 28