Non Titulaires: nouveau cadre de gestion
Mercredi 28 Juin le CTA ( Comité Technique Académique ) aura pour ordre du jour le nouveau cadre de gestion des personnels contractuels et la mise en oeuvre du nouveau décret pour l'Académie de Nice. La CGT Educ'Action lors de ce CTA, tout comme elle l'a déjà fait lors du Groupe de Travail préparatoire du 11 Mai dernier, sera le porte voix des collègues non titulaires et de leurs revendications.
Ce sera l'occasion de rappeler certaines évidences, souvent ignorées par notre hiérarchie:
C'est la précarité qui est une anomalie, pas le précaire et le fameux plan Sauvadet dit de « résorption de la précarité » reste un échec compte tenu du nombre de postes non pourvus à chaque rentrée alors même que les besoins permanents existent sur le terrain.
La CGT Educ’Action demande la titularisation de tous et toutes, sans condition.
Ainsi la circulaire et le décret ne concernent que les agents contractuels enseignants, d’éducation et d’orientation de la formation initiale sous statut scolaire, excluant de fait les personnels GRETA, les collègues des CFA, les personnels administratifs... Il exclut aussi les MAGE, puisqu’ils/elles n’entrent pas dans ce cadre de gestion. Pour exemple, si les vacations sont définitivement abrogées pour les enseignant.es non-titulaires, elles restent possibles pour les autres.
La CGT Educ’Action demande que ces catégories de personnels soient intégrées au dispositif.
La CGT Éduc’action condamne cette hiérarchisation de la précarité !
La CGT Éduc’action appelait pourtant à un véritable cadre national de gestion faisant avancer les droits de tous et .toutes les non-titulaires avec une équité de traitement. Finalement, c’est l’inverse qui continue de s’appliquer puisque chaque académie va procéder comme elle l’entend et en fonction du rapport de force existant, ce qui risque de contribuer à faire perdurer des inégalités de traitement entre académies, notamment en terme salarial !
Nous nous opposons à la différenciation entre les catégories, à travail égal salaire égal, avec les titulaires.
Nous demandons donc un indice de recrutement IM de 441 comme les néo titulaires (ou IM de 410 minimum).
L'administration propose un avancement tous les deux ans les 6 premières années avec évaluation. Nous demandons que l’avancement soit annuel et déconnecté de l’évaluation. En observant l’annexe 4, nous pouvons constater qu’il existe 18 niveaux d’avancement pour arriver à l’indice maximum. Il faut ainsi rappeler que les 18 niveaux prévus par les textes sont inatteignables si l’on considère qu’une évaluation tous les 3 ans permet une revalorisation à l’indice supérieur : en faisant le calcul, il faudrait 54 ans pour atteindre l’indice maximum !!!
La CGT Educ’Action dénonce fortement le pouvoir qui serait donné aux chefs d’établissement dans l’avancement des collègues contractuels, nous craignons que certaines réalités locales soient fortement préjudiciables aux collègues.
Ce décret et cette circulaire peuvent paraître comme une avancée mais elle reste cependant très limitée et ne fera pas disparaître la précarité qui s’étend dans l’Education Nationale. Tout cela manque d’ambition et fait montre d’une grande hypocrisie.